De la motivation, il en faut pour se rendre à cette vieille mine et à cette fonderie abandonnées depuis 2002. Car il faut avouer qu’on est plutôt loin de tout dans cette lointaine municipalité de 650 habitants. D’ailleurs, si ce village existe, c...
Construite en 1921 sur la rive gauche de la Deûle à Marquette-Lez-Lille, la majestueuse minoterie des Grands Moulins de Paris est aujourd'hui une immense structure à la dérive qui vit de l'espoir d'une renaissance qui se fait attendre.
L'histoire de cette usine de transformation de grains de blé en farine débute donc au tournant du XXe siècle. C'est en 1920 que se regroupent plusieurs meuniers afin de faire construire cet imposant bâtiment de plus de 25 000m². De style néo-flamand, on le décrit comme une réussite moderne à la fine pointe de la technologie d'alors. Son cachet est assez particulier et son architecture se voulait le reflet de la région Nord.
Dès sa mise en activité, il pouvait moudre 600 tonnes par jour, contre 1 000 tonnes aux Grands Moulins de Paris, un concurrent qui le rachètera en 1928. À cette époque, c'est environ 200 travailleurs qui s'affairent au déchargement des bateaux et qui travaillent entre ses quatre murs.
L'effondrement du marché au début des années 1980 avec la nouvelle politique tarifaire des États-Unis aura de lourdes conséquences pour la minoterie marquettoise. Les années qui suivront feront chuter les profits de l'entreprise au point d'annoncer en 1989 la fermeture définitive de l'usine et la mise à pied des 57 derniers salariés.
Racheté en 1995 par la SCI Diane de la Provenchère, son actuel propriétaire, Jean-Pierre Maurice chercherait, selon certains, à vendre au-delà de la valeur réelle du bâtiment. Alors que les uns évaluent le tout à 1,8 million d'euros, ce dernier chercherait plutôt à s'en départir pour 10 millions d'euros. Cela explique donc, en partie du moins, pourquoi la saga des Grands Moulins de Paris s'éternise.
À cela, ajoutons un incendie qui a ravagé le bâtiment central en 2001 et un sol lourdement contaminé et nous obtenons des délais additionnels qui n'aide en rien à la recherche d'une nouvelle vocation aux lieux.
Et pourtant...
En janvier 2012, le maire, Jean Delebarre présente un grand projet dont les plans sont signés par l'architecte lillois Hubert Maes. Au menu : lofts, médiathèque, restaurants, hôtel et parking sous-terrain. Si l'idée séduit tout le monde à ce moment, il n'y a toujours pas aujourd'hui le moindre signe d'avancement sur terrain. Au banc des accusés? Des désaccords au sujet de la facture de dépollution des lieux, du permis de construire et autres politicailleries. Et même si la ville se dit confiante de voir une issue proche à ce dossier, la réalité est que le tout risque de s'étirer en nouveaux délais.
De la motivation, il en faut pour se rendre à cette vieille mine et à cette fonderie abandonnées depuis 2002. Car il faut avouer qu’on est plutôt loin de tout dans cette lointaine municipalité de 650 habitants. D’ailleurs, si ce village existe, c...
Construite au début du XXe siècle, l'ancienne usine de la Canada Malting possède une douzaine de gigantesques silos hauts de 37 mètres, dont le plus ancien date de 1905. Des centaines d'employés y travaillaient après la Seconde Guerre, jusqu'à la...
L’utilisation de l’amiante par l’Homme ne date pas d’hier. Déjà, il y a plus de 2000 ans, les Grecs l’utilisaient dans la confection de vêtements funéraires. Son nom vient d’ailleurs de sa propriété à résister au feu: άσβεστος (asbestos, c’est-à...
Issu d’une famille juive qui cultivait le tabac en Bessarabie, une région à cheval entre la Roumanie et la Moldavie, le propre nom de famille de la riche famille Bronfman semblait prémonitoire et lié à leur avenir. En effet, en yiddish, Bronfman...