Le vieux complexe de pâtes et papiers abandonné
Le vieux complexe de pâtes et papiers abandonné

Le vieux complexe de pâtes et papiers abandonné

Le vieux complexe de pâtes et papiers abandonné

Usine, barrage et autres bâtiments industriels

Pour la région, il s’agit d’un vestige d’une ère industrielle aujourd’hui révolu. Alors qu’autrefois, l’usine offrait un salaire à près d’une centaine d’employés, le complexe est aujourd’hui cadenassé et désert, bien que surveillé par une vingtaine de caméras de surveillance. Les aventuriers sont d’ailleurs dénoncés et traînés devant la justice. Ici, le propriétaire ne rigole pas avec ceux qui se risquent sur sa propriété. Les vandales qui sont venus au printemps dernier ont d’ailleurs leur portrait bien en évidence sur les murs extérieurs.

À l’origine, l’entreprise était propriétaire d’un moulin sur le site, mais rapidement, la fabrication de pâte force la construction d’une plus grande usine à laquelle viendra se greffer un barrage hydroélectrique afin de minimiser les coûts et ainsi épargner annuellement plusieurs centaines de milliers de dollars sur la facture d’électricité.

La vie industrielle autour de l’usine était réglée au quart de tour. Le bassin situé en amont, découlant de la construction du barrage, servait à accumuler les billots de bois. Déchargés plus haut dans la rivière, ils étaient ainsi acheminés à l’usine d’où ils étaient extirpés de l’eau via les canaux construits à cet effet. Ils étaient ensuite coupés en longueur égale et, selon la période de l’année, étaient envoyés à l’usine ou empilés en attendant leur transformation. De son côté, l’écorce était entreposée dans un grand silo de béton afin d’être utilisée pour chauffer l’usine durant l’hiver.

On raconte que le premier propriétaire du complexe était un vieux pingre qui payait ses employés comptant et qu’il cachait beaucoup d’argent dans son coffre à l’étage des bureaux ou dans celui qu’il avait à la maison, située de l’autre côté de la rue. Il préférait garder sa fortune près de lui plutôt que de la laisser à la banque. On le disait mal commode, toujours en train de se plaindre de ses employés et leurs pauses cigarette. Même après avoir vendu l’usine, il venait y faire des visites et n’hésitait pas à réprimander ses anciens travailleurs.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, il se passe, hélas, peu de chose sur le site. Néanmoins, l’actuel propriétaire est à la recherche d’une entreprise énergivore qui aimerait exploiter le site. La possibilité de produire sa propre électricité est certes son meilleur atout, mais son éloignement des grands centres urbains semble expliquer, en partie du moins, pourquoi le site est toujours inoccupé, près d’une quinzaine d’années après sa fermeture définitive.

Encore plus de photos

La centrale thermique abandonnée de l'usine Alstom
Montréal, Quebec (Canada)

Vendu 1$ en 2004 en échange d’une promesse de décontaminer le sol lourdement pollué, ce terrain de plus de 3,5 millions de pieds carrés n’a toujours pas trouvé la vocation commerciale et résidentielle promise par le Groupe March, l’actuel...

La tour Wellington
Montréal, Quebec (Canada)

Construite dans les années 1930, la tour d'aiguillage Wellington a cessé ses activités en 2000. Malgré les années qui ont passées et les graffiteurs qui sont venu s'y exprimer, la structure de la vieille tour est encore bien droite. Lorsqu'elle...

La vieille scierie abandonnée

L’avantage de se farcir près de 4h de route pour aller visiter une scierie abandonnée, c’est que l’on augmente ses chances de trouver un lieu intact sans la moindre trace de vandalisme. Ou du moins, très peu.

Alors que tout au long de la...

La vieille usine de recyclage abandonnée
Montréal, Quebec (Canada)

Les urbexeurs ont le préjugé facile. Généralement, en regardant un bâtiment de l’extérieur, ils s’y arrêteront quelques instants, le regarderont et décideront s’ils passent leur chemin ou non. Les plus fanatiques iront explorer tout ce qu’ils...