C’est l’histoire classique d’une usine où son propriétaire a délocalisé sa production vers de lointaines contrées. Une longue histoire liée à une ville qui a grandi autour des centaines d’emplois que cet employeur procurait à ses citoyens. Et ce...
Construit en 1954, l'incinérateur Dickson était alors le plus moderne d'Amérique du nord. Il venait remplacer ces vieux incinérateurs de premières vagues où les chevaux étaient utilisés pour la récolte des ordures.
Dans les années 1920, la ville de Montréal était aux prises avec des dépotoirs d'où émanait de fortes émanations, sources de maladies de toute sorte aux yeux des hygiénistes. Cela explique donc pourquoi à la fin de la même décennie, on décide de construire un premier incinérateur aux coins des rues Papineau et des Carrières et un second sur l'avenue Atwater.
Avec l'avènement des premières bennes à ordures, les installations existantes deviennent vétustes et un nouvel incinérateur est requis. C'est alors que s'entame la construction des installations de la rue Dickson et de la rue Royal Mount (cette dernière aujourd'hui détruite). Les plateformes de déchargement sont situées au-dessus du niveau de la rue afin de faciliter le déchargement des camions et de permettre le déversement des déchets directement dans de grandes fosses. Les voies extérieures pour accéder à ces plateformes sont chauffées afin d’éviter la formation de glace en hiver. Toutes les opérations sont mécanisées et les déchets sont asséchés afin de brûler sans requérir de carburant. La chaleur ainsi émise par la combustion est récupérée et utilisée pour chauffer les édifices municipaux situés à proximité.
L'incinérateur Dickson était doté de deux cheminées et représentait pour l'époque un véritable bijou de technologie de gestion des déchets. Cependant, comme il fut une source de pollution trop importante et fut responsable de la dégradation de l'air dans les environs, ses activités cessèrent en 1978.
Sources:
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