Ceci est l’histoire d’un projet de réhabilitation qui ne veut pas mourir. Un long et sinueux parcours d’un organisme sans but lucratif qui se bat depuis trois ans pour trouver les fonds nécessaires à la rénovation d’un théâtre qui fait parti du...
Abandonné en juin 2014, la vieille salle de cinéma n’avait plus que quelques éléments de décoration dont celle au plafond ainsi que sa devanture pour rappeler la vocation première de l’édifice. Il faut dire qu’une fois fermé en 1982, l’intérieur du cinéma avait été complètement rénové afin d’accueillir un deuxième étage où avait été aménagé un gymnase.
Du coup, le premier étage avait été complètement métamorphosé. Les gradins ont pris la direction des ordures et la structure même de l’édifice a été mise à nue afin de rediviser l’espace. Le résultat en fut tel qu’il ne restait aucune trace du cinéma au rez-de-chaussée. De nouveaux locaux ont été construits afin d’accueil des vestiaires, un salon de coiffure, des salles d’entrainement et bien plus encore.
Aujourd’hui, le sous-sol est inondé où stagne une odeur de moisi à travers les dix centimètres d’eau et le premier étage présente des traces de moisissure ici et là. Du coup, je n’y ai trouvé aucune inspiration pour en rapporter des photos. Il y avait bien ces deux stations pour laver les cheveux dans le salon de coiffure ou encore cette salle d’entrainement avec un mur où on retrouvait des barres parallèles et un grand miroir de ballerine, mais au bout du compte, je n’y ai pas trouvé l’inspiration…
À l’étage, là où un grand gymnase a requis un grand charcutage du style architecture Streamline Moderne du bâtiment (branche tardive du style Art déco qui apparu dans les années 30 mais qui est souvent associé aux années 1950), on n’y retrouve plus que quelques vestiges de cette lointaine époque. Pour les immenses sorties ornées de corps féminins, il n’en reste plus que la partie du haut alors qu’on a installé des cailles électriques dessous afin de délimiter le plancher. On devine clairement que les décorations continuaient plus bas car on a découpé le plancher autour… Emmanuel Briffa, le designer intérieur responsable de la déco se serait retourné dans sa tombe à quelques reprises s’il en avait vu le résultat…
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