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L’histoire de cette maison est intimement liée à ses premiers propriétaires venus de l’île de Jersey en Grande-Bretagne. Issus d’une vague d’immigrants provenant des îles Anglo-Normandes de Jersey et de Guernesey, ils seront des centaines de colons à s’installer en Gaspésie dès la fin du XVIIIe siècle dans ce vaste territoire déjà occupé par les Micmacs, les Acadiens, les Irlandais, les Écossais et les Canadiens français. Si la majorité de cette immigration est constituée d’hommes d’affaire et de pêcheurs, certains artisans et agriculteurs (dont c’est le cas de cette histoire) seront également du lot.
Construite en 1843 sur une terre de 114 acres, cette maison est située dans l’arrière-pays gaspésien. Les propriétaires y élèveront des vaches Jersey et y feront une agriculture de subsistance comme c’était le cas pour la majorité des agriculteurs à cette époque.
Ils y ouvriront également un magasin général dans un petit bâtiment à côté de la maison dans lequel on y retrouve encore aujourd’hui les étalages, bien que l’intérieur y soit un sale état.
Rénovée et agrandie, la maison restera dans la famille de son premier propriétaire plus de 160 ans. Vendue en 2005 à une entreprise jersiaise, elle est aujourd’hui la propriété d’une vieille dame anglaise qui vient y passer quelques semaines par années, bien que cela fasse déjà quelques années qu’elle n’y vient plus.
Malgré tout, la maison est très bien conservée. Les planchers sont droits et le toit ne coule pas. En fait, seule la vieille grange tangue dangereusement tel un bateau quelques instants avant de faire naufrage. Pour le reste, la vieille maison ne fait pas son âge.
La maison est aujourd’hui inscrite au registre du patrimoine culturel.
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