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Située en pleine campagne non loin du village de Sainte-Clotilde-de-Horton, la Maison Notre-Dame de la Chesnaie est abandonnée depuis 2002. Au cours des dix dernières années, c'est un véritable festival de vandalisme qu'a subi l'immeuble. Graffitis, destruction des cabinets des toilettes et des éviers, affaissement du toit sous le poids d'explorateurs, ceci n'est qu'une courte liste des différents sévices qu'on lui a fait subir.
Les sévices n'ont malheureusement pas été faits qu'à la bâtisse. Plusieurs histoires à vous glacer le sang témoignent d'un passé trouble et peu reluisant de ces lieux.
L'histoire du bâtiment débute en 1939 alors que les missionnaires du Sacré-Coeur s'installent sur ces terres qui abritaient autrefois la ferme abandonnée d'un certain Alexandre Martel. Ils y érigèrent l'édifice qui devint le monastère des Pères du Sacré-Coeur. Vendues aux alentours de 1954 aux Frères de l'Instruction Chrétienne, ces derniers y ouvriront le noviciat des Frères de l'Instruction chrétienne. Une indication gravée dans la pierre orne le mur de l'entrée principal en plus d'une illustration encastrée dans le hall principale indiquant le nom des propriétaires ainsi que leur devise: « Sinite Parvulos Venire Ad Me » qui signifie « Laissez venir à moi les petits enfants ».
Hélas, ces paroles prennent une tout autre forme alors que le 25 décembre 1959, un incendie provoqué par des jeunes qui fumaient en cachette dans un débarras emporte trois jeunes garçons dans la mort.
En 1969, l'édifice passe aux mains du gouvernement provincial qui le convertit en centre de réadaptation pour handicapés intellectuels de 90 places. Nombreux sont ceux qui racontent qu'on y aurait pratiqué durant plusieurs années des séances d'électrochocs, des lobotomies et autres sévices dignes d'une autre époque.
En janvier 1988, un violent incendie éclate pour une seconde fois entraînant cette fois neuf victimes dans la mort.
Suite à l'incendie, l'édifice a été vendu à l'Église Adventiste du 7e jour. Désirant le convertir en camps (Val-Espoir), ces derniers ont abandonné le projet par manque de fond probablement. L'édifice est définitivement abandonné en 2002.
Le terrain et la bâtisse appartiennent aujourd'hui au voisin situé tout juste en face. Laissé à l'abandon et maintes fois vandalisé, l'ancien asile est, selon le propriétaire, visité régulièrement par des photographes, des chasseurs de fantômes et plusieurs jeunes en mal de sensations fortes. D'ailleurs, si l'envie vous prend d'y aller, sachez que le propriétaire vous autorisera à vous y aventurer en échange d'un droit de passage de 10$. Et c'est à vos risques, bien entendu. Pas certain si c'est légal ou approuvé par ses assureurs, mais bon, la visite vaut le détour.
Plusieurs sites web consacrent des pages entières sur l'endroit, le croyant hanté. On raconte des histoires de témoins (fiables, il va sans dire) qui auraient vu des fantômes, des spectres et autres présences inexpliquées. Un homme aurait vu, entre autres, une fillette de 3-4 ans dans les bois en pleine nuit et des amateurs de fantômes auraient communiqué avec une mystérieuse entité du nom de James. Les preuves sont solides diront les partisans de ces activités paranormales, même si dans la presque totalité des cas, elles seront facilement réfutables.
Dans tous les cas, je ne peux malheureusement pas témoigner en leur faveur, car nous n'avons ressenti aucune présence lors de notre passage, pas plus que nous avons découvert des visages inconnus dans nos photos. Bref, j'attends toujours LA preuve irréfutable qui me fera traverser de camp.
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