L’endroit a de quoi surprendre. Plus de 2 000 véhicules datant d’avant 1975 éparpillés dans un vaste boisé. Boisé qui s’est d’ailleurs fait un chemin à travers les carcasses rouillées qui sont lentement recouvertes d’une végétation qui reprend...
En 1937, nous sommes en plein âge d’or du cinéma et en ces terres gaspésiennes, le curé de ce petit village côtier rêve à un moyen de financer l’église moderne à laquelle il rêve. Convainquant les paroissiens de fournir le bois et le temps pour construire un petit théâtre de 250 places, ce dernier ouvrira ses portes en 1938. On dénichera en Nouvelle-Écosse des sièges en fer forgé pour meubler la salle.
De construction sobre rappelant la structure des hangars de la région, l’intérieur est d’inspiration art déco. Rénovée au cours des années 1950, la salle est alors abondamment utilisée pour le cinéma, les fêtes irlandaises, des rassemblements politiques ainsi que pour du théâtre local.
Néanmoins, comme tant d’autres salles à travers le monde, son déclin s’amorcera avec l’arrivée de la télévision. L’exode rural et le vieillissement de la population viendront à bout de la salle qui n’est plus utilisée aujourd’hui que pour de très rares occasions. Malgré tout, un bénévole voué à sa sauvegarde réussit à maintenir le site en vie malgré le désintérêt de la communauté.
L’endroit a de quoi surprendre. Plus de 2 000 véhicules datant d’avant 1975 éparpillés dans un vaste boisé. Boisé qui s’est d’ailleurs fait un chemin à travers les carcasses rouillées qui sont lentement recouvertes d’une végétation qui reprend...
Non, ce cinéma ne porte pas ce nom, mais vous me permettrez ce clin d’œil au film de Giuseppe Tornatore qui relate l’histoire du cinéma de ses débuts à aujourd’hui. Puisque l’endroit n’a pas subi les foudres des vandales et qu’il n’y a aucun...
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Ce qui avait commencé à la fin des années 1980 comme un dépanneur avec un tout petit coin resto était devenu une institution au niveau de la restauration dans le quartier. Clo se levait tous les matins à 4 heures...