Ce matin-là, c’est le choc. Les pleurs et la détresse se lisent dans les visages de ces hommes à la carrure taillée à la hache et où les tatous témoignent d’un parcours difficile. Car avant les sanglots et le désespoir, il y a eu cette annonce,...
Le complexe est immense et compte plusieurs bâtiments rattachés par un ingénieux système de tunnels qui relie tous les édifices. S’y perdre est un véritable jeu d’enfant et sans ces codes de couleurs aux murs, il y a fort à parier que nous nous serions perdus dans ces dédales psychiatriques.
Car justement, c’était là la vocation du complexe avant sa fermeture : un institut psychiatrique où l’on retrouvait toutes les installations requises pour le bon fonctionnement d’un hôpital spécialisé dans la santé mentale : des salles d’opération, des cellules, une librairie, deux allées de bowling, du shuffleboard, etc.
Visiter l’endroit n’est pas chose facile. Non seulement l’endroit est-il étroitement surveillé par des gardiens, mais lors de notre passage, des travailleurs s’affairaient dans l’une des ailes du bâtiment principal.
De plus, d’immenses conduits d’aération obstruaient les corridors afin de préserver le complexe des intempéries et autres soubresauts de la météo face à ce bâtiment en attente d’une nouvelle vocation.
Par endroit, l’hôpital rappelle le film « One Flew Over the Cuckoo's Nest » de Milos Forman avec Jack Nicholson. Les murs blancs et les aires de repos nous ramènent un peu dans l’ambiance psychiatrique décrite dans le film. N’y manque que l’infirmière en chef, Mlle Ratched, et Chef pour que l’illusion soit totale.
Ce matin-là, c’est le choc. Les pleurs et la détresse se lisent dans les visages de ces hommes à la carrure taillée à la hache et où les tatous témoignent d’un parcours difficile. Car avant les sanglots et le désespoir, il y a eu cette annonce,...
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