Je vais être honnête avec vous : je n’ai jamais vu un bâtiment envahi d’autant de champignons. Ça en est épeurant. Ils poussent partout : sur les portes, le plancher, le plafond, les murs… C’est comme si on en avait fait la culture et qu’ on en...
Fermée en 1981 suite à un incendie qui l’a gravement endommagé, cette ancienne résidence pour hommes est aujourd’hui placardée. Ironiquement, l’incendie s’est déclaré quelques heures seulement après que le recteur ait annoncé des investissements de 200 000$ pour améliorer la sécurité dans les résidences dont les lacunes avaient déjà maintes fois dénoncées par les pompiers et le gouvernement provincial. Il faut dire que le bâtiment, construit en 1905, n’était pas équipé de détecteurs de fumées ou de systèmes automatiques de gicleurs.
C’est d’ailleurs une cigarette qui serait à l’origine de l’incendie qui ne fit, heureusement, que quelques blessés, dont certains ont dû sauter par la fenêtre pour fuir la fumée.
Aujourd’hui, si l’université a entrepris des travaux de désamiantage, ce sont, hélas, bien de progrès qui ont été faits depuis les 35 dernières années. Malgré tout, la structure reste solide. Le toit ne coule pas, mais les planchers sont pourris aux étages supérieurs au point de donner l’illusion au marcheur que son pied risque de passer au travers (heureusement, la structure est en béton). D’ailleurs, au rez-de-chaussée, il n’y a plus de plancher, que du contre-plaqué.
N’en reste pas moins que l’expérience de se trouver dans un lieu aussi inanimé au milieu d’un campus aussi vivant, cela offre un contraste photographique assez intéressant.
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