Véritable emblème du Vieux-Port de Montréal, il est difficile de manquer le Silo #5, gigantesque structure de béton au sud de la rue McGill. Long d’un demi-kilomètre et haut de 66 mètres (218 pieds), le complexe est formé de 206 silos et d’un...
L’utilisation de l’amiante par l’Homme ne date pas d’hier. Déjà, il y a plus de 2000 ans, les Grecs l’utilisaient dans la confection de vêtements funéraires. Son nom vient d’ailleurs de sa propriété à résister au feu: άσβεστος (asbestos, c’est-à-dire « indestructible »).
Ses multiples usages industriels en feront un minerai très prisé et, lorsque des gisements seront découverts dans la région de Thetford Mines en 1876, c’est tout le paysage agricole de cet arrière-pays qui sera changé à jamais. En 100 ans, le Québec deviendra le leader de cette industrie et produira en 1976 plus de 80% de toute l’amiante canadienne. La région vit alors son âge d’or qui la place au 2e rang des plus grands producteurs d’amiante au monde, tout juste derrière l’Union Soviétique.
Cinq compagnies au Québec se partagent l’exploitation des mines de la région. L’agonie de cette industrie, maintes fois contestées, sera lente et se terminera en septembre 2012 après le refus du gouvernement québécois à octroyer une subvention afin de relancer la dernière mine de la région encore en activité.
Au cours des années 1970, on estime à plus de 3 000 produits qui contenaient de l’amiante. Aujourd’hui encore, l’amiante se retrouve dans toutes sortes de produits industriels et de consommation (sabots de frein, tuyaux de fibrociment et même dans des jouets pour enfants). Selon le site du Devoir, entre 2004 et 2014, le Canada a importé pour 250 millions $ d’amiante et de produits qui en contiennent.
Malgré la fermeture de la mine, il y a toujours de l’activité sur le site. Un gardien effectue des rondes de surveillance et le sous-sol de l’usine sert d’entrepôt pour les ballots de matières recyclables (carton, plastique, métal, pneus, etc) en provenance de Lévis. Des journaux datés d’il y a un mois témoignent d’ailleurs d’une certaine activité en ce lieux.
Véritable emblème du Vieux-Port de Montréal, il est difficile de manquer le Silo #5, gigantesque structure de béton au sud de la rue McGill. Long d’un demi-kilomètre et haut de 66 mètres (218 pieds), le complexe est formé de 206 silos et d’un...
L’avantage de se farcir près de 4h de route pour aller visiter une scierie abandonnée, c’est que l’on augmente ses chances de trouver un lieu intact sans la moindre trace de vandalisme. Ou du moins, très peu.
Alors que tout au long de la...
Voilà plusieurs fois que je passais devant cette toute petite usine située dans un vieux quartier industriel des Cantons-de-l’Est. À chaque fois, je me demandais si elle était encore en activité ou abandonnée. Faut dire que plusieurs carreaux...
Pour la région, il s’agit d’un vestige d’une ère industrielle aujourd’hui révolu. Alors qu’autrefois, l’usine offrait un salaire à près d’une centaine d’employés, le complexe est aujourd’hui cadenassé et désert, bien que surveillé par une...